24 Dec 2015

Renaissance

Le commencement de ma vie en France (Récupéré de mon autre blog)

Rév. 14 17/09

Début de la fin

Tout as commencé en 2003, quand j'ai appris que mon ex-femme m'a trompé. J'étais en choc, en colère et je pouvais pas le croire - comment as-t'elle pu faire ça ? Je me rappel encore que je suis monté à l'étage de la maison familial pour lui poser les question bidon, comme : si elle avait couché avec son amant, et si c'était bien avec lui. Ça n'aurait rien changé de toute façon - je ne pardonne jamais un tel abus de confiance.
Et pourtant j'aurait du m'en douter que ça arrivera - j'ai juste ignoré les signes et gardé confiance en elle.

Passe-temps

Dans ces temps douloureux, entre mi et fin janvier, j'ai passé beaucoup de temps dans les environs entre Villelongue dels Monts et Montesquieu des Albères, à marcher sur les collines et la forêt, pour me défouler et libérer l'esprit - tant que c'était possible, car ma vie venait de prendre une tournure que je n'avait jamais anticipé. C'était comme dans un cauchemar : on est sur une falaise et on tombe. Sauf que cette fois la chute était bien réelle, car soyons honnêtes, ma situation n'était pas génial. Mon ex-femme venait de me causer quelques mois auparavant un interdit bancaire pour un chèque blanc donné à la mauvaise personne et sans mon consent. Et je me suis également reposé sur elle pour la communication en français - car à part 'Bonjour' et 'Merci' je ne savait pas plus à dire. Sans oublier que mon travail était dans l'entreprise familial.
Donc il fallait que je prenne une décision rapidement; je me suis posé sur une des collines derrière Villelongue dels Monts en regardant autour de moi. J'ai passé un bon moment à réfléchir, à peser les pour et les contre, car la décision à prendre était dans chaque sens avec des lourdes conséquences.

Rétrospection

Pour le comprendre il faut aller un peu plus en arrière dans ma jeunesse. Chaque été, quand on est partie en famille en vacances d'été, nous sommes toujours allés dans la région méditerranéenne. Toute cette différence de ce que j'ai connu en Allemagne ma émerveillé. La nature, la mer, les montagnes et collines - le paradis. Je voulais rester là, loin de la galère de mon enfance - et à chaque retour des vacances j'avais les larmes aux yeux, je ne voulais pas retourner en Allemagne.

Réalisation

En 1998 j'ai fait connaissance avec mon ex-femme par Internet dans un tchat sur le sujet de Star Trek. Elle vivait déjà en France depuis quelque temps, mais je n'avais pas d'arrière-pensées de sauter sur l'occasion de déménager pour être avec elle et dans la région méditerranéenne en même temps. J'avais mon travail bien payé - même si l'ambiance au travail était plutôt mauvaise. Avant notre mariage en septembre 2001 en Allemagne, je suis allé à Villelongue dels Monts pour visiter sa famille en début d'été, on s'est baladé au dernier jour de mon séjour à Lavail - un endroit magnifique - et l'idée d'avoir un point de vacances chez ces parents dans le sud me rendais heureux.
C'était aussi ce jour là que j'ai eu mon dernier accident de la route. Les routes à Lavail sont plutôt étroites et en roulant à 50 km/h sur une route limitée à 30 km/h j'ai carrément cherché l'accident avec cette Fiat Punto. Mais ça va, le plus 'grave' blessé était moi-même - dieu merci. Donc mes vacances se sont prolongés de deux semaines et je suis remonté en Allemagne avec mon ex-beau-père qui remmené une voiture à la même occasion.
Février 2002, déjà mariés, nous sommes retournés dans la région pour visiter un ami de la famille qui était à l'hôpital de Banyuls sur mer vivre ses derniers jours après un grave accident de travail.

En prenant la route de la côte Vermeille, en passant d'une coté la mer, de l'autre coté les vignes vertes sur les Albères, j'ai décidé de déménager ici - il ne fallait rien de plus pour me convaincre, je suis tombé amoureux de la région. Avec le chômage que j'ai pu percevoir en raison du déménagement vers l’étranger j'ai eu une assez bonne rentrée d'argent, afin d'avoir le temps d'apprendre tranquillement le français, donc pas trop de stress de ce point là.
Le plus important était : j'ai pu enfin réaliser mon rêve d'enfance ! Nous avons donc déménagé en France en avril 2002.

Décision

De là cette décision avec des lourdes conséquences :
  • soit je retourne en Allemagne avec une certitude de mettre fin à ma vie, car partir de ce que j'ai toujours voulu était trop dur après toute la galère vécu dans mon enfance,
  • soit rester en France et tout faire pour survivre.

Français

Donc avec un petit dictionnaire de poche j'ai commencé à chercher un logement, pour ne plus rester à la maison où elle habitée également. C'était en créant des phrases très simples, traduites mot par mot de l'allemand, que j'ai essayé de communiquer. Je dois remercier beaucoup les Catalans pour leur aide qu'ils m'ont apportés en me corrigeant et à faire un effort de me comprendre !

Déménagement

Trouver un appartement était relativement facile, si on est pas difficile dans ses choix - il fallait que je part ! Et une fois déménagé à Arles sur Tech, à ce moment là quand toutes mes affaires était dans mon appartement et que mon ex-beau-père as fermé la porte derrière lui, tout ce chagrin, tout ce malheur qui s'accumulé pendant ces deux mois, sortait d'un coup et je me suis effondré en larmes pendant au moins 30 minutes. Jamais avant et plus jamais après j'ai pleuré autant dans ma vie. Il fallait que ça sort; mais le pire restait encore à venir...

Anglais

J'avais encore en ma possession mon ordinateur, et par la bonne grâce d'une connaissance virtuelle en Allemagne, j'ai reçu des copies de filmes avec toutes leurs bandes sonores par voie postale. Par le besoin de vengeance je voulait prouver à mon ex-femme - même si elle ne le saurais jamais - et surtout à moi même, que je suis également capable d'être polyglotte. Et l'anglais est plus facile à apprendre pour un allemand que le français. Donc j'ai commencé un apprentissage en parallèle, et sans travail j'avais le temps nécessaire de voir les filmes en VO et de lire des livres / journaux en anglais et en français.

Argent

J'ai perçu mon chômage encore à ce moment là, mais malgré cette rentrée d'argent, avec un loyer et des factures à payer, l'argent sortait beaucoup trop vite. Combien de fois j'ai cherché des centimes au fond des cartons du déménagement pour pouvoir m'en acheter de quoi manger. J'était même dans l'obligation de vendre mon ordinateur un moment donné.
Du coup, la dépression, même faible, était toujours présent, et mon cœur brisé continué à me faire du mal dans la poitrine.

Douleur

Sauf qu'un samedi matin, la douleur était bien réelle. D'abord c'était qu'un gène dans la poitrine, mais qui m'a réveillé. Et pendant que les quart d'heures passent, cette gène devenait une douleur. Donc je suis allé en face chez le médecin demander conseil, bien sur avec mon petit dictionnaire en main pour essayer d'expliquer ce que ne va pas. Et il n'a même pas cherché à comprendre, il m'a demandé d'aller directement à l'hôpital à Céret. J'ai donc cherché une connaissance pour m'emmener à l'hôpital, car d'une : la douleur commençait à devenir insupportable, de deux : je me ne sentais pas capable de m'enregistrer tout seul à l'accueil.

Accueil

Arrivé à l'accueil, ils m'ont mis sur un fauteuil roulant et m'ont donné une perfusion d'antidouleurs. Mais rien à faire, la douleur s'amplifié de plus en plus. Après avoir été transféré dans une chambre et installé dans un lit, la douleur été tellement forte que j'ai commencé à me crisper à un point que mes doigts, mes bras et mes pieds était prises de spasmes et donc tournés dans des positions pas imaginables. Il faut aussi dire que j'était pris de panique de ne pas savoir ce qui m'arrivé et pas pouvoir communiquer avec qui que ce soit. Je me rappel seulement que l'infirmière m'a gueulée dessus de me détendre; plus facile à dire que de faire dans une situation pareille.

Morphine

En hurlant j'ai demandé à l'infirmière de me donner encore quelque chose contre les douleurs. C'est là qu'elle m'avait expliqué que le docteur m'avait déjà donné une dose de morphine. Mais la douleur ne voulait pas partir, donc le docteur m'a donné une deuxième dose. La douleur est enfin partie et mon corps as pu se détendre.
Sous l'effet de la morphine - et là j'ai que quelque bribes de souvenirs - j'ai décidé de me chercher quelque chose à lire au bureau Tabac/Presse au centre de Céret ! J'ai donc ôté ma chemise de l'hôpital, débranché la perfusion et m'habillé pour partir.
L'infirmière n'était pas contente à mon retour, pour le dire gentiment.
Après 4 nuits sous antidouleurs et alimentation en perfusion, j'ai pu sortir de l'hôpital. Quelque temps après, une copine m'a expliquée avec le résumé de l'hôpital (car avec mon français trop faible je comprenais rien), que le stress a perforé la paroir de mon estomac.

Recherche

Donc le plus grave surmonté, j'ai pu reprendre ma vie en main. Il fallait que je règle maintenant mes problèmes financières. Mais j'habité à Arles-sur-Tech, et avec mes diplômes en tant que diéséliste et technicien hydraulique le seul endroit où j'ai pu trouver facilement du travail c'était dans les environs de Perpignan.

Travail

En suivant le conseil de mes amis catalans, j'ai postulé dans les boîtes intérims à Perpignan. Après avoir quitté la deuxième agence pour manger un bout à Auchan, j'ai reçu sur la route un coup de fil de cette dernière. C'était une proposition d'un poste chez Caterpillar à Grand Saint Charles pour une durée de 3 mois. J'étais aux anges, car travailler pour le plus grand fabricant de machines BTP est plus que génial. Et mes collègues du travail m'ont aussi beaucoup aidé à apprendre le français. J'avait toujours mon petit dictionnaire sur moi, mais j'ai fait un grand effort de me débrouiller sans lui.

Voiture

Donc il semblait que ma situation était en train de s'améliorer.
Après les 3 mois chez Caterpillar, j'ai eu un autre contrat intérimaire chez Renault Trucks à Pia. Sauf que ma voiture était une voiture de sport qui consommée beaucoup d'essence, et le trajet entre Arles-sur-Tech et Pia n'est pas d'une courte distance. Donc ce que j'ai gagné partait directement dans la voiture. J'ai du arrêter mon contrat après un mois et je suis allé en Allemagne afin de chercher une nouvelle voiture (qui a été financée par mes parents). Et pendant mon séjour en Allemagne j'ai reçu un coup de fil de l'agence intérimaire : Caterpillar voulait me reprendre pour 6 mois supplémentaires. Bien sur j'ai accepté.

Bruits

À mon retour à Arles sur Tech par contre j'ai du constater, qu'en-dessous de mon appartement il y avait d'un coup un bar qui était ouvert ! Donc la fête jusqu'à 2h la nuit, et à 5h j'ai du me lever pour aller au travail, donc 3 heures de sommeil par nuit. Ce manque de sommeil allait pendant 2 semaines, mais ensuite j'était tellement fatigué que je commençais à avoir des petits accidents au travail. Mon chef d’atelier m'a demandé de trouver une solution, car ça pouvait pas continuer comme ça. En même temps j'avais des amis d'Allemagne qui sont arrivés sur un camping à Sorède. J'ai donc consulté mon médecin afin qu'il me prescrit des somnifères.

Camping

Les somnifères sont très bien pour trouver le sommeil rapidement, sauf les effets secondaires ne sont pas non plus à négliger. Après deux semaines avec les somnifères je recommençais à avoir des petits accidents et il fallait vraiment que je fasse quelque chose rapidement. La solution, si on veut le dire, été en fait mes amis sur le camping. J'ai entreposé mes meubles chez mes ex-beau-parents dans la cave, j'ai pris mes papiers, j'ai changé de voiture et je me suis acheté une tente et me suis installé en face de mes amis qui partait le weekend même. J'en avait donc deux tentes, une pour mes vêtements, quelques affaires personnels et la cuisine, et l'autre pour dormir. J'ai vécu dans cette situation pendant 2 mois, le temps de rencontrer d'autres gens et de créer des liens d'amitié avec eux. Et un couple d'amis m'a gentiment proposé d'emménager chez eux dans leur chambre d'amis pendant que je cherche un logement - au château du Cap de Fouste à Villeneuve de la Raho !

Bateaux

Et comme ça se passe avec des connaissance qu'on rencontre, on fait d'autres connaissance à la suite. Un pote m'a proposé un poste dans l'entreprise où il travaillé également en tant que mécanicien bateau / préparateur voilier. Travailler sur des bateaux au port de Saint Cyprien - la tentation était trop grande pour refuser l'offre. Et en plus la patronne m'a proposée de louer son studio de vacances, vu qu'on était déjà en janvier 2005 et qu'il n'y avait pas de touristes. Donc enfin je n'abusais plus de la gentillesse de mes amis. Et avant qu'il fallait que je libère le studio pour la saison suivante, en avril j'ai trouvé un appartement à Saint André. Et là j'ai fait connaissance avec un bon ami, Jacky, qui était mon voisin. Il m'a fait sortir de ma bulle, et m'a intégré dans ses sorties entre potes. Mon français commençait à s'améliorer, forcement, car j'ai eu enfin une vraie vie sociale.

Bon, alors maintenant ma vie se mettait enfin en place ! Non, pas tout à fait...

Déjà vu

Mon patron n'était pas facile à travailler avec, il y avait toujours des tensions entre nous, donc il n'était même pas question de renouveler le CDD à la fin de mon contrat. Mon ami a pu acheter son appartement et est sortie pour le louer à des connaissances. Sauf que eux était du milieu de la nuit, donc ils vivait la nuit et dormait le jour. Je ne voulait plus reprendre de nouveau des somnifères ! En plus mon appartement m'a pompé mon argent que je gagnais, donc il fallait trouver de nouveau un autre logement.
Ça va, j'ai pris l'habitude à force...

Danger

Et en parlant des somnifères, la dépression était un compagnon constant, même si elle été faiblement présente; combien de fois suis-je passé à coté des somnifères avec une pensé de les prendre tous et abandonner la lutte. Un simple regard travers la vitre me rappelait toujours ce que j'avait déjà gagné, et m'a donné la force de continuer. J'ai fini un jour à les jeter dans la toilette pour ne plus y penser...

Canet

Coup de chance, un petit studio à Canet était à louer. Mais quand je dis petit, c'était plutôt minuscule. 12m² de surface habitable, dont toilette, kitchenette et salle d'eau incluse ! J'ai tourné en rond comme un tigre dans une cage.

Villelongue dels Monts

Un jour je voulais faire un tour dans les Albères, et visiter mon ami Jacky à la même occasion. Il louait déjà depuis quelque temps un grand appartement et quand il a appris dans quoi je vivait, il m'a proposé de faire de la collocation avec lui. Fallait pas me demander deux fois. Donc rebelote, charger la voiture avec ce qui m'ai semblé de moins en moins d'affaires à moi et faire des aller-retours. Il était fin 2005, mon CDD arrivait à terme et j'ai pris mon congé qui me restais pour aller une dernière fois en Allemagne et à mon retour finir l'année à Villelongue dels Monts.

Travail, 2ème partie

Pour ne pas rester sans rien à faire, je suis allé tout au début 2006 à l'ANPE à Argelès sur Mer, et par chance j'ai trouvé sur place de nouveau un emploi en tant que diéséliste et technicien hydraulique, cette fois-ci pour Hitachi. Tout allait donc bien : bon boulot, bon salaire...

Rencontres

Ce printemps en 2006 tenait l’événement bouleversant qui marqué la fin de ma renaissance. En fin compte deux événements. Le premier c'était la rencontre avec mon très bon ami Thierry par l’intermédiaire de Jacky, qui venait d'ouvrir son propre entreprise.
Mais le deuxième était, avec le recul d'aujourd'hui, le début d'une deuxième vie.

Accident

La journée commençait comme une autre, sauf ce jour là on attendait une livraison de trois remorques pour mini-pelles de 2 à 4 tonnes. Quand la semi-remorque avec la cargaison est arrivée, mon chef d'atelier pris l’élévateur télescopique pour décharger les remorques de 500kg chaque'un avec des sangles. Un erreur de jugement. La première remorque descendue sans problème, on s'attaquait à la deuxième. D'abord j'était encore sur le semi-remorque pour guider mon chef d'atelier dans les manœuvres. Une fois l'élévateur assez reculé, je descendais bien à coté pour pouvoir continuer à guider. Mais entre-temps la fourche de l'élévateur s'inclinait vers l'avant ce que fais glisser la sangle ver l'avant.
Le moment où je saute du semi-remorque et me redresse, ça se passait tellement vite je comprenais pas ce que venait de m'arriver. Un moment je me redresse, un clin d’œil après j'était pris de mon souffle avec une immense douleur dans mon tors.
L'avant de la remorque, auparavant suspendu sur la fourche de l'élévateur, venait de tomber, le poids de la remorque faisait tourner cette dernière sur elle même avec l'arrière toujours suspendu sur la fourche, et donc l'attache-remorque se reposait sur la semi-remorque, me prenant en sandwich.
Avec le peu de souffle qui me restais je crié à mon chef d'atelier de reculer, le conducteur de la semi-remorque essayant de toute force de tirer la remorque afin de me libérer. Juste avant tout devenait noir devant mes yeux, mon chef d'atelier reprenait ses esprits et reculait enfin l'élévateur, et je suis tombé comme un sac par terre. Sauf que maintenant c'était la main du conducteur qui été prise en sandwich entre remorque la semi-remorque. Un coup d’adrénaline m'a permis de me lever et de tirer la remorque enfin par terre.

Échappé belle

Résultat de l'accident : plusieurs côtes fêlés, pareil pour la clavicule droite, un poumon comprimé et par la force d'impact de l'attache-remorque, la plaque d'identification du constructeur était parfaitement lisible sur la peau de mon épaule gauche.
Si j'avait sauté une fraction de seconde plus tard, je serais mort, car le temps de me relever m'a sauve la vie, sinon l'attache-remorque m'aurait brisé la nuque.

Changements

Pour moi c'était clair que ma carrière dans la mécanique été finie, je ne voulais plus prendre quelconque risque pour ma santé. Entre-temps j'ai donné des conseils et des coup de mains à Thierry dans son activité de création des sites Internet, car depuis que j'ai accès à l'Internet, la création des sites était une passion pour moi, et en contre-partie il m'a proposé d'être en collocation avec lui. Ce déménagement était plus petit que les autres auparavant, car il fallait juste monter au village. J'ai fait également connaissance avec ses parents, Guy et Marylou, qui m'ont adopté dans leur famille. Maintenant c'était plus une question d'apprendre le français, mais de l'améliorer, et avec mon petit cercle d'amis c'est devenu un plaisir et surtout beaucoup plus facile!
Peut de temps après avoir emménager chez Thierry, ses parents m'ont proposés un appartement dans leur maison. Enfin un logement que j'ai pu garder pour longtemps !

À la fin de mon contrat chez Hitachi (avec un autre accident en automne qui m'a bousillé mon genou), Thierry m'a proposé de travailler avec lui sous contrat dans son entreprise - une occasion en or.

Fin & nouveau début

Le réveillon de 2007 marquera ma nouvelle vie : Des amis en or, un contrat de travail dans un métier que j'aime, un logement sur et fixe et le pouvoir de communiquer en français sans chercher recours à mon dictionnaire.



Merci de me signaler des fautes orthographes ! Les dates exactes me sont échappées, mes mémoires sont un peu flous. Je vais mettre mon histoire à jour dés que je me rappel d'autres détails.

15 Mar 2013

Voyage / Journey [FR/FR]

[FR]
Depuis quelque temps j'ai envie de faire un petit voyage à pied, direction les pays basques. Mais ce que compte n'est pas le but, mais le voyage en lui même.
Donc je vais sérieusement commencer à me préparer, le printemps va arriver et je vais me remettre au footing et la marche forcée afin d'être en forme pour ce petit voyage.

L'idée n'est pas seulement de me changer les idée, mais aussi de vivre une petite expérience un peu hors du commun (au moins pour moi), une petite aventure en pleine nature, équipé qu'avec le nécessaire.

Un aperçu de mon plan :

Un grand sac-à-dos, un bon sac de couchage, un appareil photo, de quoi écrire dans un carnet de voyage, des vêtements de rechange et de quoi manger (ce sera le plus intéressant à rechercher).

Je verrais bien jusqu'où je peux y aller... 

[EN]
For a while now I have the wish to go on a trip by foot, direction the Basque country. But what counts is not the destination - it's the journey by itself.
So I'll start to prepare myself seriously, spring is coming and I'll start again with my footing and marching programm to get ready for that little journey.

The idea is not only to clear my mind, but to live a little experience out of the ordinary (at least for myself), a small adventure in the nature, equiped only with the necessary.

An insight of my plan:

A big backpack, a good sleepingbag, a camera, something to write into a travel log, change of clothes and food (that would be the most interesting to figure out).

I'll see how far I'll go...

29 Jan 2013

Fluxbox on Archlinux [EN]

I went back to my first love when I did my first steps on Linux: Fluxbox.

How comes?


I'm spoiled by Unity, I really like it a lot, but getting it working on Archlinux is - pardon my french - a pain in the ars. I tried multiple times (with or without helper scripts) but the result was far from what I wanted.
Razor-Qt looks promising, but is not there yet. Xfwm looks light-weight, but feels not quite right for me (don't ask, I can't explain it).
Only the Cinnamon installation was going well and I used it almost since my Archlinux installation. But why using a heavy DE which needs ages to load after a bootup of a couple of seconds?
I tried OpenBox, but the whole panel-thing wasn't satisfying (tint2, ADW, Docky, name it!). Then I remembered when I started seriously on Linux, I used Fluxbox on my Slackware installation with great satisfaction.

What's the actual state?


The install itself is as fast as typing pacman -S fluxbox. Now to get it to be as I wish for is another task entirely, but as always: Google is your friend; and when you look closely on the results, the most of them point always back to the Archlinux wiki (way to go, Archlinux community!).

To setup my Fluxbox, first thing I did after the installation was to install and execute arandr for my dual screen layout and copied the resulting shell script content into the Fluxbox startup. After that I let menumaker (mmaker -f Fluxbox) run as well and to update the Fluxbox menu. Furthermore I replaced fbrun (Alt-F2) with gmrun and installed and added to the startup file the gnome notification daemon (I like on-screen messages).

For my media keys on my keyboard - and for pulseaudio - I found a handy ruby script here: https://gist.github.com/1791270 and so I added it to my keys file as well - now I just need to work something out to show the volume level in an on-screen message...

For a clean and lean visual I kept Adwaita from Cinnamon and added the Intuition theme for Fluxbox.

And here's how it looks like:


17 Jan 2013

Arch Linux [EN]

OK, after so many years of eyeing on +Arch Linux I finally did it, I installed it on my workstation!

Preparation


While still running on Ubuntu, I run some installations of Arch Linux in VirtualBox, just to familiarize myself with the process, and I can affirm what everybody else says, the Arch Linux Wiki is a goldmine of information!

And at the same time I  thought about how I prepare my machine for it, what filesystem, bootloader and partition table I want to use as the base for the installation. I searched for articles comparing each and everything until I got all information I needed to make a decision.
Unfortunately one can't (at least to my humble knowledge) simulate a RAID 0 setup in VirtualBox, so this was one unknown factor for the installation process. I had to jump in the cold water :-).

After spending a night with backing up my data locally on an external HDD, I was ready.

Installation


My choices were: GPT, Syslinux and EXT4. Alone to get my workstation to boot into my installation, it took me one day. Because I tried to partition my RAID 0 with the GParted Live CD. I should have done it directly with the Arch Install CD! The installation itself worked like a charm. Thanks again to the wiki!

It was a satisfying moment when my workstation booted finally into Arch Linux.

Customization


Next step was to check everything related to my hardware, all options I can use to speed up my workstation. I fine-tuned the nouveau settings, installed the Cinnamon DE and all necessary software for my work (java, skype, chromium, firefox, etc). Needs a while to get used to Cinnamon though, after so long with Unity. 

It is so much fun to install software with Arch Linux; I still need to get used to do the daily upgrades.

What's next?


Now I need to learn more about the internal working of my system, maybe switch my DE to OpenBox in the near future. The installation was just the first step, the real exploration starts now :-).